药王 Yào Wáng: dieu de la medecine

药王 Yào Wáng: dieu de la medecine

孙思邈 Sūn Sī Miǎo

Sūn Sī Miǎo (581-682) connu comme le roi de la médecine ou Yào Wàng, un grand médecin universellement connu, de la dynastie àng 唐 (618 – 907).

Depuis enfant il était très talentueux, il est dit qu’il pouvait se rappeler par cœur de textes avec des milliers de caractères, il y a aussi des légendes sur son origine, il est possible qu’il était la réincarnation d’un immortel.

Sa date de naissance corresponde au 28eme jour de la 4eme lune, cette année sera le 3 juin 2016.

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Très jeune il s’était retiré au mont Tàibài  太白  dans la les montagnes de Zhōngnàn 終南山 depuis là il a refusé toute les invitations pour devenir médecin de la cour. Plusieurs empereurs ont essayé de l’inviter à la capital mais il a toujours refusé les offres pour continuer la pratique médicale avec les gens du peuple. Pendant qu’il était en train d’étudier les processus religieux et les pratiques médicales dans les montagnes, il a soigné beaucoup de patients avec ses propres médecines que lui cueillait et élaborait. Sa générosité et sa grande connaissance de la médecine l’ont fait gagner le respect d’une grande partie de la population, il a été appelé le dieux de la médecin et ils existent beaucoup de temples dédiés à lui.

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Il a tellement fait de recherches sur les remèdes et les recettes traditionnelles qu’il pouvait parcourir plus de 500 kilomètres pour trouver un nouveau  traitement, Il est dit qu’il a ramené plusieurs connaissances de Corée, du Japon et de l’Inde. Cette attitude est très louable de la part de Sūn Sī Miǎo parce que, à ce moment, les médecins étaient très traditionalistes, avec un point de vue très limité.

Sūn Sī Miǎo a produit une grande quantité de travaux écrits qui se caractérisent par un grand mélange de théories Daoïstes et sa propre expérience clinique. Ses principales œuvres médicales sont : Qiān jīn yào fāng 千金要方  (Les mil recettes essentielles d’or),  Bèi jí qiānjīn yào fāng  備急千金要方 (Les mil recettes essentielles d’or sur les traitements des urgences médicales) aussi appelé Gé xiān wēng zhŏu hòu bèi jí fāng 葛 仙 翁 肘 後備急 方 (Prescriptions en bas du coude sur les urgences médicales de l’immortel  Gé) et un livre sur le Yăngshēng: zhěn zhōng Jīng 枕 中經 (Traité du centre de l’oreiller).

Il a travaillé sur les canaux et collatéraux pour réviser et corriger les erreurs qui ont été faites tout au long de l’histoire médicale. Il a créé une acuponcture très spéciale, parfois magique, il a utilisé des méthodes peu orthodoxes  pour traiter certaines maladies psychologiques. C’est un des premiers qui s’est préoccupé du traitement des enfants et des femmes.

Il a vécu à une époque où la culture chinoise était en pleine croissance, il a contribué grandement à la culture médicale. Comme prêtre Daoïste, il avait un esprit universel (il existe un étroit lien entre la médecine et la philosophie Daoïste), il connaissait bien toutes les courants traditionnels de son pais et des religions préhistoriques (chamaniques), du Confucianisme, du  Bouddhisme … On considère qu’il avait de grandes connaissances sur l’astronomie et sur les arts divinatoires.

Il semble être l’incarnation du médecin idéal, il a utilisé ces connaissances anciennes pour aider sa communauté, on trouve cette définition dans l’introduction de son livre : Formules que valent mil onces d’or.

Wángshūhé et son livre sur les pouls 《脉经 Mài jīng》, et d’autres manuels divers (ils sont nommés mais apparentement il est difficile de les reconnaitre) etc. De la même manière, on doit comprendre d’une façon subtile le yin-yang, la destinée et la fortune, les arts divinatoires des divers écoles, l’art de chauffer les carapaces des tortues et d’examiner les 5 types de fissures, le livre des mutations des 周 Zhōu, le système de l’étude du calendrier pour prendre des décisions, ceci correspond à tout ce qui doit être bien connu pour devenir un bon médecin et non un aveugle qui se promène pendant la nuit avec  risque de tomber ou d’en arriver à des multiples dangers.

Aussi, un bon médecin Daoïste doit étudier profondément les prescriptions, chercher dans elles les principes merveilleux, méditer sur les ces sujets et faire un examen approfondit, ceci sont les conditions nécessaires pour qu’on puisse cultiver l’art de la médecine. En plus, on doit aller à la recherche de tout type d’œuvres. Pourquoi? Parce qu’il n’est pas possible de connaitre le chemin de l’équité et de la vertu humaine sans la lecture de cinq canons confucéens de la même façon qu’il n’est pas possible de connaître le passée et le présent si on ne lit pas les trois histoires.

De la même façon qu’il ne peut pas avoir de discernement si on n’étudie pas les différents penseurs et on n’examine pas les évènements. Si on n’étudie pas le Nèijīng 内经 on ne connait pas sur la vertu de la compassion, de la joie et le don de soi. Si on n’étudie pas Lǎozi 老子 et Zhuāngzi 庄子, il ne sera pas possible de suivre ce qui est naturel dans un vrai corps. Il ne sera pas possible de différencier ce qui est parfait de ce qui est néfaste, les 5 mouvements finalement vont prévaloir. Celui qui peux étudier tout ceci à fond, exercera l’art de la médecine, sans obstacles, avec maitrise et excellence».